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Profession de foi
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S'engager pour Montaigne

Pour une dynamique commune

Chère collègue, cher collègue, chère étudiante, cher étudiant,


S’engager pour Bordeaux Montaigne, c’est s’engager auprès de toutes et tous, BIATSS, étudiantes et étudiants, enseignants et chercheurs, pour travailler à l’avenir commun de notre université. Les différentes rencontres qui ont précédé notre candidature nous ont permis de dresser un double constat : notre communauté appelle de ses vœux une ambition collective mais souffre de ses conditions de travail. Aussi proposons-nous d’agir pour améliorer la vie quotidienne à l’université tout en portant une vision et un projet à long terme pour donner à notre établissement une identité plus lisible et plus affirmée. 
Œuvrer pour le quotidien, c’est d’abord prendre soin de la communauté. Il s’agit prioritairement et nécessairement d’améliorer le cadre de vie en assurant la propreté et la sécurité des locaux (meilleure gestion des prestataires, meilleure anticipation des travaux et opérations d’entretien). Il s’agit également de prêter attention à nos collègues et aux étudiantes et étudiants en prévenant les conflits, en prenant en charge les détresses, psychologiques ou sociales, et en palliant les empêchements de tous ordres. Cette attention passera par l’amélioration des dispositifs de traitement des VSS et un meilleur accompagnement social et psychologique (recrutement d’un psychologue dédié à la communauté étudiante, renforcement de nos relations avec la médecine du travail). 
Parce que l’enjeu est bien de donner envie de vivre et travailler à l’université, l’ensemble de ces dispositions s’assortira du maintien ou du renforcement des activités culturelles, sportives ou de bien-être. De manière générale, nous veillerons à inscrire notre université dans des objectifs de développement durable reposant sur une maîtrise des transitions environnementales mais aussi sociales en travaillant sur les temporalités pour que les rythmes soient moins contraignants (élargissement de la pause méridienne, notamment).
Nous nous engageons à apporter, dans le dialogue et en toute transparence, des réponses, aussi individualisées que possible, aux difficultés que peuvent rencontrer les équipes ou les personnes. Nous nous tiendrons à l’écoute des collègues pour accompagner leur progression de carrière, qu’il s’agisse des BIATSS (formation, préparation aux concours, accès à la fonction publique pour les contractuels), des enseignants ou des chercheurs (promotions et déroulements de carrière, vigilance contre les effets pervers de l’indemnitaire, dont le RIPEC, que seules peuvent endiguer la collégialité et la transparence auprès des collègues). Nous écouterons les étudiantes et les étudiants pour prendre en compte la variété de leurs situations et de leurs besoins (handicap, salariat, doubles cursus). Ce principe qui consiste à tenir compte des spécificités de chacun s’appliquera également aux formations dont les singularités, académiques et professionnelles, seront respectées. L’enjeu de ce travail au plus près des besoins de la communauté est triple : encourager l’initiative, améliorer la réussite étudiante et l’insertion professionnelle, favoriser l’épanouissement de chacun et de chacune.
Notre second engagement est de redonner un projet et une dynamique d’ouverture à notre université. Notre vision de la formation et de la recherche repose sur cette conviction que le rôle d’une université Arts, Lettres, Langues et SHS réside dans la production et la diffusion de savoirs critiques pour penser le monde de demain. C’est une mission de service public et une urgence éthique et politique dans le contexte actuel de montée de l'intolérance et de manipulation de l’opinion. Elle doit irriguer notre carte des formations en préservant les fondements académiques de nos enseignements tout en inventant des cursus en formation initiale ou tout au long de la vie à même de former des citoyens et des professionnels éclairés, ouverts sur le monde qui les entoure. Cette exigence critique structurera notre politique de la recherche en revendiquant non des thématiques privilégiées, mais une identité scientifique qui représente l’apport distinctif de l’université.  Notre projet Sciences avec et pour la société (SAPS) en sera la déclinaison logique et nous amènera à penser avec la société pour participer à l’élaboration de solutions pour demain, qu’il s’agisse de médiation, de valorisation ou participation active à la construction et l’accompagnement des projets sociétaux des acteurs publics et privés, territoriaux et nationaux.
Ces deux enjeux du quotidien et de la vision d’avenir sont solidaires. Parce qu’ils offrent un sens à notre action, ils nous donnent la feuille de route qui nous permettra de gagner en efficacité : simplification des mécanismes administratifs, cohérence et lisibilité d’une décision politique éclairée par les données mises à disposition par l’administration et meilleure coordination des services pour plus de transversalité. 
Ces éléments de méthode illustrent notre conception d’une équipe présidentielle au service de la communauté et garante des libertés académiques comme du traitement équitable et transparent de toutes et tous. Au moment où le gouvernement accompagne l’annonce de l’Acte II de l'autonomie des universités d’une coupe budgétaire massive, nous nous engageons à nous battre pour maintenir les postes et les statuts des personnels et pour trouver les ressources — au niveau régional et national — afin de faire prévaloir nos valeurs et déployer notre projet. En lieu et place de l’actuel repli et de ses velléités frondeuses, ce  projet n’adviendra que si nous imposons Bordeaux Montaigne comme un partenaire crédible : au niveau local, en entretenant un dialogue constructif et exigeant avec l’université de Bordeaux et avec les acteurs du site ; au niveau régional, en construisant des relations opérationnelles avec les acteurs du territoire ; au niveau national et international, enfin, en développant et promouvant l’excellence de nos diplômes et de nos recherches. 
C’est un projet politique qui ne saurait être le fait du seul président ou de son équipe, mais de toute la communauté. Aussi veillerons-nous partout où cela est possible, à faire prévaloir la décision collective au rebours des pouvoirs discrétionnaires que la LRU accorde au président. Ce projet est porté par une équipe soudée et soutenue par des colistières et des colistiers représentatifs de la diversité, disciplinaire et générationnelle, pédagogique et scientifique, caractéristique de la richesse de Bordeaux Montaigne.
 
L’équipe S’Engager pour Montaigne

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